Les écoles de masseurs-kinésithérapeutes, quel avenir dans la nouvelle région Normandie ?
Alors que se profile à l’horizon 2016 la fusion de la Haute et Basse Normandie, les étudiants en kinésithérapie de l’Institut de Formation Régional en Santé (IFRES) d’Alençon profitent de cette opportunité pour faire entendre leur voix et attirer l’attention sur leurs conditions d’études.
Leurs frais d’inscriptions sont en effet les plus élevés de Normandie, s’élevant à hauteur de 5800€ par an. De plus, la récente mise en application de la réforme du diplôme d’Etat de masseur-kinésithérapeute présente certes des avancées pour la formation, mais elle fait passer le nombre d’année d’études de 3 à 4 ans. Elle multiplie donc d’autant le coût. En comparaison, les étudiants Haut-Normands payent des frais allant de 200€ (Rouen) à 4500€ (Evreux) par an. Cette situation n’est plus tenable pour bon nombre d’étudiants, obligés de s’endetter de manière importante afin de financer leurs études !
La Table Amicale des Étudiants Kinés et Ergos d’Alençon (TAEEKA), association membre de la Fédération Campus Basse Normandie (FCBN) et qui représente les étudiants de l’IFRES d’Alençon, a ainsi décidé d’interpeller les candidats à la présidence de la future région. En effet, celle-ci étant la principale à financer des instituts, elle contribue largement au montant des frais demandés aux étudiants.
Dans un article paru dans le journal Ouest-France datant du 31/10/2015, on peut y lire la promesse d’une harmonisation des frais entre les différents IFRES Normands. Selon Laurent Beauvais, président de la région Basse-Normandie : « Tout cela devrait s’harmoniser au fur et à mesure. Mais ça va prendre du temps ». S’il s’agit d’une bonne nouvelle pour les étudiants Alençonnais, la TAEEKA et la FCBN veilleront à ce que cette promesse se concrétise au-delà des mots. De plus, il faudra que cette harmonisation ait un réel impact sur le quotidien des étudiants et qu’elle fasse dans le bon sens, n’allant pas vers une augmentation des frais d’inscription dans les autres IFRES.
Pour plus d’info consulter le site de la TAEEKA ou leur twitter pour participer au débat
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BOUGE TON TWISTO
L’Agglo en rêvait, la fédération Campus Basse-Normandie l’a fait, c’est ainsi que titre Ouest France sur le lancement du questionnaire « Bouge ton Twisto »
« Au printemps, nous avons commencé à travailler sur la question du prix des transports en commun à Caen, explique Quentin Rollet, vice-président communication de la Fédération, en charge du dossier transports. Puis, plus largement, nous nous sommes intéressés aux problèmes rencontrés par les étudiants, qu’il s’agisse du tram, du bus ou encore du vélo en libre-service. »
Avec déjà plus de 1200 réponses en deux jours, Bouge Ton Twisto est une des solutions pour permettre à Caen la Mer, Autorité Organisatrice des Transports, de connaître les attentes des étudiants en matière de transport.
Le but de ce questionnaire est avant tout de comprendre les attentes des étudiants, afin de proposer un niveau de service et une tarification qui prennent en compte les réalités de chacun. D’autres objectifs sont associés, afin de faire évoluer l’offre pour que celle-ci corresponde au mieux aux b
esoins, que ce soit en termes d’horaires, ou encore concernant l’utilisation du service Véol.
«Vous arrive-t-il de frauder ?» Cette question apparaît, elle aussi, dans le questionnaire. Il aborde aussi le handicap, ou encore les abonnements qui pourraient être fonction de critères sociaux. Pas de tabou !
Valentin Pestel, président de la fédération, insiste : « Les plus grosses marges de manoeuvre résident dans ce budget « transports ». Le questionnaire sera clôturé fin novembre, mais dans un souci de rapidité d’action, l’outil utilisé nous permettra d’avoir rapidement des chiffres viables sur lesquels nous pourrons travailler avant cette date »
Lors de la conférence de presse du mercredi 16 septembre, plusieurs précisions ont été apportées.
“Les résultats constitueront un outil d’aide à la décision, estiment les élus de l’Agglo, Joël Bruneau et Rodolphe Thomas, en fonction des contraintes budgétaires.” Rodolphe Thomas précise qu’à partir de 2016 seront proposées « des formules adaptées à chaque étudiant, dans un esprit de tarification solidaire ».
Caen, ville la plus chère pour le transport des étudiants, vrai ou faux ?
Selon une enquête du syndicat étudiant Unef, le coût du transport à Caen est le plus élevé de France.
Le Vice-président de la communauté d’agglomération Caen-la-mer, Rodolphe Thomas, a pris sa calculette : « Avec un abonnement annuel jeune à 295,20 €, soit 24,60 € par mois, Caen se situe dans la moyenne nationale des villes de même taille. »
Articles :
http://www.ouest-france.fr/les-etudiants-et-leurs-transports-une-grande-enquete-lancee-caen-3691452
http://jactiv.ouest-france.fr/campus/caen-etudiants-enquetent-pour-ameliorer-transports-54163
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La LMDE abandonne la gestion de la sécurité sociale étudiante
La décision a été prise le 12 mai par son Assemblée Générale : La Mutuelle Des Etudiants (LMDE) renonce à gérer la sécurité sociale étudiante.
Après plusieurs mois voire années de déboires financiers et organisationnels, les administrateurs ont pris la décision de restituer la gestion de la sécurité sociale étudiante à la CPAM (Caisse Primaire d’Assurance Maladie). L’objectif ici est de régler les problèmes liés aux délais de réception des cartes vitales et de versement des remboursements.
A coté de ça, la LMDE continuera d’assurer sa mission de prévention sur les campus et de proposer des mutuelles complémentaires. Pour l’étudiant, il sera toujours question de choisir entre la LMDE et la mutuelle régionale lors de l’inscription. La différence s’effectuera sur la manière dont seront gérés les dossiers.
Pour ce qui est des 35 millions de dettes, Intériale (mutuelle de la police) semble vouloir s’engager à soutenir financièrement la LMDE.
C’est un pas de plus vers le rattachement des étudiants au régime général, position soutenue par la FCBN et défendue par la FAGE depuis plusieurs années.
Vidéos :
Reportage Envoyé Spécial “Mutuelles étudiantes, remboursez !”
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Journée de mobilisation le jeudi 11 décembre contre la coupe de 136 millions d’euros du budget des universités
Comme chaque année, le Parlement adopte le projet de loi de finances qui fixe les masses budgétaires allouées pour chaque action de l’État. Cette année, le budget initialement présenté pour l’enseignement supérieur et la recherche était en hausse de 14 millions d’euros, en cohérence avec l’augmentation fragile des crédits ces 2 dernières années.
Lors du passage du texte à l’Assemblée Nationale le 18 Novembre, le Gouvernement a déposé au dernier moment une série d’amendements visant à amputer de 136 millions d’euros le budget de l’ESR, avec pour seule justification que ce budget pouvait être économisé en rationalisant le fonctionnement des universités, sans davantage préciser les pistes d’économies. Cet amendement a bien évidemment été adopté.
Cet amendement a mis le feu aux poudres. En effet, la situation des universités était déjà très tendue sur plusieurs points (augmentation automatique de la masse salariale, dotation de l’État fragile, non-compensation des inscriptions des boursiers, etc.), ce qui a poussé différentes organisations à monter au créneau.
En effet, avec un budget amputé de 136 millions d’euros (ce qui est historique), dont 70 millions directement sur les crédits de fonctionnement et d’investissement liés à la formation, comment tenir les promesses de démocratisation de l’enseignement supérieur tenue par le Gouvernement ?
Une diminution sans précédent et incompréhensible”. La CPU (Conférence des présidents d’université) monte encore au créneau sur le budget des universités. Elle dénonce, dans une motion adoptée le 20 novembre 2014, la coupe de 136 millions d’euros infligée aux universités, dans le projet de loi de finances 2015 adopté deux jours plus tôt à l’Assemblée nationale.
Le programme “Formations supérieures et recherche universitaire” est ainsi passé de 12,79 milliards d’euros dans le projet de loi de finances initiale, à 12,72 milliards d’euros après son passage devant les députés.
Le secrétariat d’État tient de son côté à souligner que ces restrictions touchent tous les ministères, sans exception. Et que cela ne remet pas en cause l’évolution positive des moyens de fonctionnement et de masse salariale, puisque 106 millions d’euros ont été dégagés par la fin du chantier de Jussieu et vont être redéployés auprès des universités.
C’est pourquoi les différentes organisations, syndicats, conférences appellent à une journée de mobilisation ce jeudi 11 décembre, partout en France, afin de dénoncer cette situation.