Le Service Volontaire Européen
Qu’est-ce qu’un Service Volontaire Européen (SVE) ?
Suite à notre conférence du 24 janvier à la Maison de l’Etudiant, nous vous dévoilons tout sur le SVE.
Pourquoi faire un SVE? Comment partir? Qui peut m’aider? Quels sont les financements?
Le SVE fait partie du programme Erasmus+. Il permet de découvrir un autre pays et une autre culture tout en s’engageant dans un projet d’intérêt général qui contribue au développement local du pays d’accueil.
La première chose lorsque l’on décide de partir est de définir vos objectifs et de planifier votre projet. Savoir pourquoi vous voulez partir (apprendre une langue, envie de voyager, compléter votre formation etc). Il est donc conseillé de vous organiser et pour cela le CRIJ (Centre Régional Information Jeunesse) vous donne ses astuces :
- Etablir un calendrier, il y a souvent des formalités à effectuer à des dates préciser, il faut souvent s’y prendre au minimum 6 mois à l’avance.
- Listez vos démarches, papiers, argents, inscriptions, transports, logement etc.
- Pensez déjà au retour qui se prépare à l’avance.
- Renseignez vous !
Il y a donc un dossier à constituer pour postuler pour une des missions proposées par l’agence. Vous retrouverez toutes les missions sur ce site : https://europa.eu/youth/volunteering_fr
La phase de préparation doit se faire avec une association que l’on appelle structure “d’envoi”. C’est avec cette association/structure que vous allez préparer votre projet. C’est donc ici la toute première phase de votre projet : contacter une structure d’envoi.
Dans le Calvados vous retrouverez :
- Association CITIM, Maison des solidarités, 51 quai de Juillet à Caen
- PIJ de Ouistreham au Centre Socio-culturel 11 rue des Arts
- CRIJ de Caen, rue neuve saint Jean à Caen
Retrouvez aussi des structures d’envoi à Evreux, à la Maison de l’Europe et de l’Eure, à Coutances auprès de l’association Avril L’Aquascole, à Cherbourg et à Argentan.
Tous les jeunes âgés de 17 à 30 ans peuvent s’engager dans un volontariat européen. Les actions se font sur une durée de 6 à 12 mois en fonctions du projet choisi. Aucune compétence ne vous ait demandé.
Ne vous inquiétez pas pour le côté financier, une subvention de l’Union européenne couvre les frais de transport (entre votre pays et le pays de volontariat), d’hébergement et de restauration. Et en plus de tout cela, la structure accueillante vous assure, la protection sociale, le tutorat et des cours de langue. Ça donne quand même envie de partir ? Le volontaire reçoit aussi de cette subvention un peu d’argent de poche.
Le côté financier n’étant plus un frein, voici quelques exemples de missions, il y en a pour tous les goûts, de la jeunesse, à l’animation, la communication, la solidarité, l’environnement etc etc.
De plus le CRIJ nous dit qu’une enquête a été réalisé prouvant que les jeunes partis en SVE trouvent plus facilement du travail que d’autres. En effet le SVE vous rend plus autonome, plus curieux, moins timide, et développe de nombreuses qualités chez chacun d’entre nous. Cela peut vous permettre de faire un an de césure dans vos études tout en développant votre expérience dans un domaine.
Voici le témoignage de Mina sur son expérience de SVE
- Publié dans CROUS, Culture, Etudes, Non classé, Projets, Vie étudiante
Prix de la création littéraire étudiante
Pour la deuxième année consécutive, la FCBN organise son prix de la création littéraire étudiante.
Le concours est divisé en trois catégories : Slam/Poésie, Nouvelle et Essai, et le thème choisi est « Coup de foudre », en rapport avec le thème d’un événement dont nous vous parlerons très prochainement dont le thème est “Coup de foudre au musée”.
Pour participer, il suffit d’être un étudiant inscrit dans un établissement de l’enseignement supérieur à l’Université de Caen Normandie.
Les œuvres doivent être originales, non publiées, individuelles et comporter un titre. Elles doivent aussi être écrites en français, dactylographiées et comporter le nombre de mots.
Un maximum de 1 000 mots pour la catégorie « Slam/Poésie », 2 500 mots pour la catégorie « Nouvelle » et 3 000 mots pour la catégorie « Essai » est imposé.
Les créations doivent être rendues avant le 6 mars, et remises en 4 exemplaires, avec le formulaire d’inscription et l’autorisation d’exploitation (que vous trouverez en bas de la page), dans vos locaux d’associations :
Corpo Médécine PFRS
Association des Etudiants en Lettres Modernes de Caen – Annexe Vissol
Epysca – Campus 1 – Bâtiment Sciences A · Porte SA 114
Ou par la poste à Fédération Campus Basse-Normandie
Université de Caen
Esplanade de la Paix
CS 14032 Caen Cedex 05
- Publié dans Actualités FCBN, Culture, Événementiel, Projets, Vie étudiante
Coût de la rentrée 2016
Cette année encore, alors que la Fédération des Associations Générales Étudiantes (FAGE) publie son quatorzième indicateur du coût de la rentrée, la Fédération Campus Basse-Normandie s’est intéressée aux conditions de rentrée des étudiants caennais.
Plusieurs postes de dépenses ont été traités, ainsi la Fédération Campus Basse-Normandie a pris le soin de répertorier et d’analyser les différentes dépenses des étudiants lors de leur rentrée dans l’enseignement supérieur mais aussi tout au long de l’année à venir pour un déroulement optimal de leur vie étudiante.
Encore cette année, Caen reste une ville abordable avec 1767,23€ de coût de la rentrée contre 2359,85€ de moyenne national selon la FAGE, Fédération des Associations Générales Étudiantes, ainsi qu’un coût mensuel atteignant 857,71 €. Néanmoins, il existe une augmentation au fur et à mesure des années qui tend à s’intensifier avec, par exemple, une hausse des frais mensuels de 9%.
Plus qu’un simple état des lieux, à travers cette analyse, nous serons en mesure de voir les disparités entre les spécifications caennaises et le reste de la France ainsi que d’identifier les pôles où une marge de progression est possible comme notre fédération a pu le faire en permettant une baisse significative de l’abonnement Tram/Bus cette année grâce à la communauté d’agglomération.
Face à ces évolutions budgétaires, ce bilan nous permet d’interpeller les différents acteurs de la vie étudiante afin de pouvoir proposer des solutions durables comme l’ouverture de l’AGORAé deux ans auparavant, ou même le projet Aubergine « Panier de fruits et légumes » proposé par la plupart de nos associations membres.
L’objectif de la FCBN, à travers ses projets solidaires et sa présence dans les conseils en lien avec la vie étudiante, est de permettre à tous d’avoir les mêmes chances de réussite.
L’intégralité de l’enquête :
Liste de course type utilisée :
voir aussi :
- Publié dans Actualités FCBN, Budget, Etudes, Projets, Vie étudiante
Programme des élus centraux 2016 – 2018
Alors que nous venons de déposer nos listes, et après avoir présenté notre bilan, nous souhaitons maintenant vous faire part de notre programme pour les élections étudiantes des 22 et 23 mars.
Politique Générale
Pour la FCBN, l’éducation est un droit primordial, et chacun doit y avoir accès. En tant qu’organisation représentative étudiante, nous défendons une Université libre et accessible à tous. Dans cette optique :
- Nous continuerons d’alerter le gouvernement et l’opinion publique contre les diminutions du budget de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, afin que l’université ait les moyens d’accomplir ses missions de service public dans de bonnes conditions.
- Nous continuerons à nous opposer à la mise en place de capacités d’accueil, en soutenant tous les dispositifs nécessaires afin d’assurer à chaque étudiant l’accès à la formation de son choix.
- Nous nous engageons à poursuivre l’accompagnement du processus de fusion des UFR, en travaillant conjointement avec les étudiants élus dans les composantes concernées.
Permettre à tous les étudiants de s’épanouir au sein d’une université dynamique
Caen est la première ville de France en matière de qualité de vie étudiante. La FCBN a pour mission de la développer, afin que chaque étudiant puisse trouver sa place au sein de notre université. Pour cela, nous proposons :
- De finaliser le projet de reconnaissance de l’engagement étudiant, initié par notre ancienne équipe d’élus, et d’accompagner sa mise en place pour la rentrée 2017
- La finalisation de l’ouverture de la BU du campus 2 le samedi toute la journée, également amorcée par l’ancienne équipe d’élus.
- L’évolution du SUMPPS en un centre de santé pluridisciplinaire, en commençant par l’ouverture des droits de prescription pour ses médecins, et l’instauration du tiers payant intégral.
- L’amélioration des conditions d’études pour les personnes en situation de handicap, en passant par un meilleur accompagnement, un aménagement des locaux et une sensibilisation accrue des autres étudiants.
- Un travail conjoint avec les élus de l’UFR HSS pour continuer d’assurer le bon déroulement du déménagement du bâtiment B.
Remettre l’étudiant au coeur de sa formation
Pour que l’université de Caen continue d’assurer des formations de qualité, où chaque étudiant bénéficie des mêmes chances de réussite, quel que soit son profil, la FCBN propose :
- De développer et soutenir les pratiques pédagogiques innovantes (e-learning, pédagogies inversées …)
- L’expérimentation d’un contrôle continu intégral, réfléchi et pertinent, assurant une évaluation plus pédagogique et plus juste.
- L’harmonisation des statuts étudiants particuliers (étudiant salarié, femme enceinte, sportif de haut niveau …) afin d’unifier et d’améliorer les dispositifs mis en place pour ces régimes spéciaux d’études.
- Un semestre rebond permettant aux étudiants en difficulté de bénéficier de cours de méthodologie, d’une remise à niveau, ou encore d’un accompagnement pour une réorientation.
- La création d’un cadre pour l’année de césure, assurant la réalisation d’un projet personnel dans de bonnes conditions.
Accompagner les étudiants depuis le lycée jusqu’à leur insertion professionnelle
Depuis plusieurs années, la FCBN agit pour que l’étudiant soit correctement suivi depuis la fin de ses études secondaires jusqu’à son entrée dans le monde professionnel. Pour continuer à travailler dans ce sens, nous proposons de :
- Continuer de développer “Unicaen dans les lycées” et de le mettre en valeur comme engagement étudiant.
- Poursuivre le développement du projet personnel étudiant en veillant à l’application effective des recommandations établies par l’EOI et la FCBN.
- Développer, simplifier et démocratiser le portefeuille d’expériences et de compétences (PEC) afin de valoriser les acquis de son parcours étudiant.
- Mettre en place une banque de stages évalués par les étudiants.
- Publié dans Actualités FCBN, Budget, Culture, Élection, Etudes, FAGE, Projets, Santé, Solidarité, Sport, Transport, Vie étudiante
Bilan des élus centraux 2014 – 2016
Arrivée en tête lors des élections aux conseils centraux de 2014 à l’université de Caen, l’équipe d’élu de la Fédération Campus Basse-Normandie a eu à coeur de vous défendre lors des deux dernières années. Que ce soit lors des réunions de travail, des rendez-vous, des commissions, et des réunions des conseils, nous avons réussi à obtenir des améliorations des questions de vie et d’études pour l’ensemble des étudiants. Nous vous les détaillons ici, autour de quatres grands axes, ainsi qu’un point sur les projets en cours de réalisation.
Politique générale
Attachés à un enseignement supérieur accessible à tous et offrant à chaque étudiant les mêmes chances de réussite, nous avons été amenés à travailler et prendre position sur la politique générale de l’université :
- Opposition à la mise en place de capacités d’accueil à l’entrée en licence de 2014 à 2016.
- Participation à l’écriture du projet de Normandie Université pour obtenir des financements (PIA2).
- Rédaction d’une lettre ouverte au recteur et dépôt d’une motion adoptée par le Conseil d’Administration de l’université afin d’interpeller les pouvoirs publics sur la diminution du budget de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Orientation et insertion professionelle
La construction de son projet personnel, en terme de formation et d’insertion professionnelle, commence avant l’arrivée à l’université et tout au long de son cursus. C’est pour cette raison que nous avons choisi d’axer une partie de notre action sur ce point, et notamment sur la diffusion et la mise à disposition d’informations aidant l’étudiant dans ce processus :
- Création d’un groupe de travail entre l’EOI et les associations étudiantes, qui a permis notamment :
- L’amélioration et développement des forum autour de l’emploi et de l’insertion professionnelle.
- La rédaction d’un modèle regroupant les différentes bonnes pratiques des unités d’enseignement “PPE” en licence.
- Participation d’étudiants aux visites du programme “Unicaen dans les lycées”, afin de favoriser l’information par les paires.
- Augmentation des Coefficients des UE Spécialitées en PACES, évitant le phénomène de choix “par défaut”.
Pédagogie
Pour défendre une formation universitaire de qualité et une pédagogie innovante, nous avons travaillé pour que les étudiants bénéficient de services adaptés à leurs études et que leurs retours d’expérience puissent être mis à profit pour améliorer les formations.
- Participation active à la création d’un questionnaire pour l’évaluation des formations par les étudiants.
- Lancement d’un projet de valorisation de l’engagement étudiant mis en place pour 2017.
- Participation à l’auto-évaluation de l’université par le ministère en vue de son accréditation.
- Développer l’utilisation des UE Projet Professionnel pour permettre à l’étudiant de s’orienter plus sereinement vers le monde du travail.
- Optimisation de Moodle pour mettre à disposition plus de supports de cours.
- Surveiller la mise en place de la maquette et son respect pour prétendre à l’accréditation.
Vie étudiante
Durant leur mandat, les étudiants élus éclairent les conseils centraux sur la réalité des études à l’université de Caen Normandie. De plus, étant moteurs sur les problématiques de la vie étudiante, nous avons structuré notre travail autour des 4 axes suivants :
- Les conditions d’accès à l’enseignement supérieur :
- Etude sur le coût de la rentrée universitaire Caennaise pour les étudiants.
- Participation à l’amélioration de l’interface d’inscription en ligne à l’université.
- Participation au forum d’accueil des étudiants :
- Création d’un livret d’accueil pour les étudiants.
- Développement des visites de campus.
- Les conditions d’études au sein de l’Université de Caen Normandie :
- Participation au projet de réhabilitation du bâtiment B (Sciences Humaines).
- Ouverture de l’Agoraé grâce au travail conjoint de la FCBN et de ses équipes d’élus.
- Participation aux commissions disciplinaires, accompagnement et défense des étudiants à chacune de ces commissions.
- L’accompagnement et la valorisation des initiatives étudiantes :
- Travail sur les conditions d’attribution du Fond de Solidarité et de Développement des Initiatives étudiantes (FSDIE).
- Augmentation du nombre de dossiers accompagnés au FSDIE.
- La prévention des risques
- Renforcement des liens entre le SUMPPS et les associations étudiantes autour de la prévention des risques en milieu festif.
- Participation au groupe de travail sur la prévention des addictions dans l’établissement.
En cours de réalisation
Conscients qu’une grande part de notre rôle est de dynamiser un processus parfois plus long que la durée de nos mandats, nous avons entamé des dossiers qu’il reviendra à la prochaine équipe d’élus de suivre et de mener à bien.
- Début du travail sur l’année de césure : année qui pourrait être prise par un étudiant pour se consacrer pleinement à un engagement particulier sans nuire à son cursus universitaire (voire même en étant reconnue).
- Service de Documentation (SCD) : Réalisation de deux questionnaires avec le Service Commun de Documentation afin de permettre l’ouverture d’une BU le samedi toute la journée, travail encore en cours.
- SUMPPS :
- Travail sur la mutation du SUMPPS en centre de santé ayant une mission de soin en plus de sa mission de prévention.
- Ouverture du droit de prescription médicale aux médecins du SUMPPS.
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2/3 Conférence sur la mobilité internationale Hors Études
Pourquoi partir, Comment partir ?
Le mardi 26 janvier, à la Maison de l’Étudiant sur le campus 1 de l’Université de Caen Normandie, s’est déroulée la deuxième conférence organisée par la Fédération Campus Basse-Normandie dans le cadre de son cycle sur la mobilité internationale.
Pour l’occasion, six intervenants se sont réunis, voici un résumé de leurs témoignages.
Edmond, étudiant en 5ème année de médecine, a pris une année sabbatique pour parcourir l’Amérique du Sud. Il a tenté de nous faire comprendre la différence entre touriste et voyageur, qui, pour lui, tient du fait qu’un produit touristique est construit pour nous plaire sans nous surprendre, alors que voyager permet de se construire et de se découvrir en dehors de nos repères.
« Il faut prendre le risque d’être découragé, de se tromper, de regretter, d’aller dans l’inconnu, de grandir. »
Nelly, également en 5ème année de médecine, a passé 2 mois au Burkina Faso. Pour préparer son voyage, elle a bénéficié de l’accompagnement d’Hervé, qui fait partie du CITIM (centre d’information et d’animation pour la solidarité et la citoyenneté internationales). Tous les deux, ils nous ont parlé de l’importance d’oser partir pour soi-même, et de prendre du recul afin d’y trouver une légitimité.
« Si tu veux partir, c’est que tu cherches quelque chose. »
« Il faut changer avant de partir, afin de se préparer au choc culturel. »
Anne, qui a terminé ses études de langues étrangères, est partie 4 mois au Mexique, après avoir préparé son voyage avec le CITIM. Elle nous a parlé de son expérience du voyage seule en tant que femme, et de toutes les rencontres qu’elle a pu faire.
« J’avais vraiment envie de partir seule dans la jungle ; les gens venaient facilement à ma rencontre, curieux et ne comprenant pas pourquoi j’étais là. »
Florentin, lui aussi en 5ème année de médecine, nous a raconté son périple de 6 mois du Népal à l’Argentine, en passant par le Cambodge et la Thaïlande. Il nous a fait part des difficultés que l’on peut rencontrer en voyageant seul, dans un pays dont on ne parle pas la langue, mais aussi de tous les moments forts que l’on vit et de la maturité que cela apporte.
« Ces 10 jours à Buenos Aires avec seulement 20$ dans ma poche ont été les meilleurs de mon voyage. »
Jesse est en 4ème année de médecine. Il nous a transmis ses astuces pour voyager sans dépenser : se déplacer en stop, couchsurfing, camping sauvage, et invendus de commerce, le pari est réussi pour le jeune homme qui a parcouru l’Europe de l’Est et la Scandinavie avec son frère sans dépenser un centime !
« Les voyages sont la meilleure des écoles. »
Envie de voyager ? L’association Aventure du Bout du Monde, qui regroupe des voyageurs de tous les âges, propose une bourse de 300€ aux jeunes de 18 à 28 ans ayant un projet de voyage original, à la seule condition de préparer une présentation de leur périple à leur retour. Plus d’informations sur le site abm14.fr.
Retrouvez l’article sur la première conférence ici :
http://www.campusbn.org/conference-sur-la-mobilite-internationale-dans-le-cadre-des-etudes/
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Voir le livre autrement
Cette année, la FAGE (Fédération des Associations Générales Étudiantes) organise pour la première fois un prix national de la création littéraire.
Celui-ci sera porté à Caen par l’AELMC (Association des Étudiants en Lettres Modernes de Caen).Le concours est divisé en trois catégories : Slam/Poésie, Nouvelle et Essai, et le thème choisi est « Faire Société ».
Pour participer, il suffit d’être un étudiant inscrit dans un établissement d’enseignement supérieur à l’Université de Caen Normandie.
Les œuvres doivent être originales, non publiées, individuelles et comporter un titre. Elles doivent aussi être écrites en français, dactylographiées et comporter le nombre de mots.
Un maximum de 1 000 mots pour la catégorie « Slam/Poésie », 2 500 mots pour la catégorie « Nouvelle » et 3 000 mots pour la catégorie « Essai » est imposé.
Les créations doivent être rendues avant le 29 février, et remises en 5 exemplaires, avec le formulaire d’inscription et l’autorisation d’exploitation (que vous trouverez en bas de la page) au bureau LE 214, Bâtiment B de l’Université de Caen ou par courrier à l’adresse suivante, le cachet de poste faisant foi :
Association des étudiants en lettres modernes de Caen, Bâtiment B
Université de Caen
Esplanade de la Paix 14032 Caen Cedex 5
Un jury, composé d’un étudiant, d’un enseignant et d’un libraire, décidera du classement, et la remise des prix aura lieu la deuxième semaine d’Avril.
Les 3 premiers de chaque catégorie seront publiés dans un ouvrage. Plein d’autres cadeaux sont prévus ! 🙂
En parallèle, un concours national est organisé par la FAGE, auquel participeront les premiers de chaque catégorie.
Formulaire d’inscription : http://www.campusbn.org/wp-content/uploads/2016/01/Formulaire-dinscription.pdf
Autorisation d’exploitation : http://www.campusbn.org/wp-content/uploads/2016/01/Autorisation-dexploitation-et-dutilisation.pdf
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Candidats au 2ème tour des Régionales 2015
Retrouvez les trois vidéos que nous avons réalisées (trois questions à l’oral chacune) avec les trois partis sélectionnés pour le second tour des régionales de Normandie, ainsi que les réponses aux trois questions posées par écrit :
1) Hervé Morin – UDI / Les républicains / CPNT / Modem
Nous lui avons aussi posé 3 questions par écrit, voici ses réponses:
Question :
Certaines formations, notamment les formations sanitaires et sociales, bénéficient actuellement d’un traitement différent entre la Basse et la Haute Normandie, que ce soit au niveau du montant et de la gestion de leurs bourses ou au niveau de leurs frais d’inscription. Pour assurer une égalité de traitement entre tous les étudiants normands, quelles mesures mettriez-vous en place ?
Réponse :
La réunification de la Normandie ne doit pas être la moyenne des politiques haut et bas-normandes. Elle doit être l’occasion de revoir l’ensemble de nos programmes pour assurer le service le plus juste et le plus efficace pour tous les Normands. Les formations sanitaires et sociales sont essentielles pour notre région. Elles permettent de former des jeunes dans des secteurs qui ont des besoins, notamment du fait du vieillissement de notre population, très marqué en Normandie, et qui ne sont pas délocalisables, puisqu’il s’agit de services aux personnes.
Il y a actuellement plusieurs problèmes qui n’ont pas été pris en compte jusque-là, alors que l’annonce de la réunification est maintenant ancienne. C’est le cas des élèves kinés qui doivent faire face à des frais importants en Basse-Normandie, tandis que les étudiants haut-normands sont bien mieux accompagnés par la Région.
Cette situation, que ce soit celle des kinés ou des autres filières, nécessite une remise à plat complète et une vraie concertation entre tous les acteurs : responsables des écoles, représentants des étudiants, services de la Région, ARS, afin de pouvoir prendre une décision équilibrée pour la rentrée 2016-2017.
Question :
Notre région fait face à un taux de poursuite d’études faible par rapport à la moyenne nationale. De plus, le contexte économique actuel complique l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Pour favoriser leur insertion dans la vie professionnelle, à quelles solutions avez-vous réfléchi ?
Réponse :
Nous favoriserons l’apprentissage et la formation professionnelle qui ouvrent de nombreux débouchés, même en post-bac. Les étudiants qui sortent de ces filières trouvent plus facilement du travail. Nous les encouragerons, tout comme nous travaillerons à mettre en place des formations en lien avec les besoins réels des entreprises du territoire.
Nous travaillerons également à développer une grande université de Normandie, dont la notoriété pourrait avantager les étudiants qui la fréquentent. Compter dans les classements internationaux est un objectif que nous pouvons atteindre en encourageant des actions renforçant l’attractivité de nos pôles de recherche. Par ailleurs, nous aiderons les étudiants à développer leurs compétences, notamment en finançant la mobilité à l’internationale durant le cursus universitaire.
Enfin, de manière plus globale, nous mettrons en place une vaste politique de développement économique, à travers une agence qui aidera les entreprises normandes à grandir. En favorisant l’implantation, le maintien, la croissance des entreprises sur le territoire normand, nous créerons de l’emploi, et nous améliorerons donc l’insertion professionnelle des jeunes diplômés en Normandie, puisqu’ils ne seront plus contraints de quitter la région pour chercher du travail.
Question :
Dans moins d’un mois se déroulera la COP 21 à Paris. A une époque où le développement durable est l’un des enjeux majeurs de notre société, quelle place doit prendre pour vous la Région dans ce processus ?
Réponse :
Plusieurs compétences de la Région sont liées à l’environnement – politique de l’eau, politique des déchets, politiques agricoles… Nous serons donc vigilants, dans chacune de ces politiques à ce que la compétitivité et l’efficacité ne se fassent pas au détriment de notre planète.
Nous aurons également une politique volontariste dans le domaine de l’énergie, en développant les énergies vertes (éolien off-shore, EMR, biomasse…) mais aussi en investissant dans un vaste programme de rénovation énergétique des lycées. Nous poursuivrons aussi les aides aux particuliers dans ce domaine.
La proximité sera au centre de notre attention. Nous développerons les filières courtes, notamment en achetant, pour les restaurants collectifs de nos établissements (en premier lieu les lycées) des produits locaux. Nous favoriserons l’économie circulaire et l’économie sociale et solidaire.
Par ailleurs, le développement durable n’est pas uniquement une question liée à l’environnement. Notre gouvernance – respectueuse de l’opposition, en recherche constante de dialogue avec l’ensemble de la population (par exemple à travers le Conseil régional des jeunes) – sera ouverte.
Cela nous permettra de mieux prendre en compte les besoins de tous les Normands, par exemple en ayant une politique d’insertion des personnes handicapées.
Une Normandie respectueuse de ses habitants dans leurs diversités, de son terroir, sera une Normandie plus forte et dont nous pourrons être fiers. Ce sera, vraiment, une Normandie conquérante.
2) Guillaume Pennelle – Front National
Nous lui avons aussi posé 3 questions par écrit, voici ses réponses:
Question :
Certaines formations, notamment les formations sanitaires et sociales, bénéficient actuellement d’un traitement différent entre la Basse et la Haute Normandie, que ce soit au niveau du montant et de la gestion de leurs bourses ou au niveau de leurs frais d’inscription. Pour assurer une égalité de traitement entre tous les étudiants normands, quelles mesures mettriez-vous en place ?
Réponse :
Avant toute chose, il est important de revenir sur la suppression scandaleuse de la bourse au mérite par le gouvernement Valls dont bénéficiaient les étudiants les plus méritants souvent issus de milieu défavorisé. Officiellement, il s’agissait de redistribuer l’argent ainsi économisé aux étudiants bénéficiaires de bourses sur critères sociaux. Pourtant, rien n’empêchait le gouvernement de revaloriser les bourses sur critères sociaux tout en conservant les bourses au mérite. Les deux catégories de bourses pouvaient continuer à exister. La République française s’est forgée sur le mérite, valeur essentielle de notre nation. Elle est aujourd’hui supplantée par un pseudo- égalitarisme qui se révèle au final particulièrement injuste. La Conseil régional peut revenir sur cette injustice et réfléchir à la création d’une bourse au mérite régional pour les étudiants de Normandie. Le Fn s’engage au sein du Conseil régional à mettre un terme à ces atteintes à la méritocratie.
Il faudra dans des délais très rapides repenser complètement le système des bourses. Il n’est pas logique que seuls les plus aisés aient accès aux études universitaires longues. On constate, malheureusement, que pour payer les inscriptions, le logement, les transports…il est préférable d’avoir des revenus extérieurs. Or, les étudiants qui travaillent ont des résultats inférieurs de ceux qui ne se consacrent qu’à leurs études.
Des aides au cours du soir en milieu étudiant existent déjà, il faut les systématiser. Des critères d’assiduités seront nécessaires !
Conscients des dysfonctionnements entre filières et territoires Haut et Bas-normands, le Conseil régional dirigé par le Front national essaiera d’atténuer les déséquilibres engendrés par des choix nationaux très peu centralisés.
Question :
Notre région fait face à un taux de poursuite d’études faible par rapport à la moyenne nationale. De plus, le contexte économique actuel complique l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Pour favoriser leur insertion dans la vie professionnelle, à quelles solutions avez-vous réfléchi ?
Réponse :
Un travail en amont doit être réalisé impérativement au lycée. Les jeunes lycéens passant le bac sont insuffisamment informés des filières professionnelles qui recrutent et de la réalité du contexte économique. Certaines filières universitaires ou « proposées » par certaines écoles peu scrupuleuses ne permettent pas une insertion professionnelle et se transforment souvent en impasse pour les jeunes étudiants. La Région peut intervenir en ce sens et organiser des forums et des rencontres entre lycéens ou jeunes étudiants en partenariat avec des représentants de filières économiques ou chefs d’entreprises, voir des représentants de pôle emploi. Les rencontres organisées à ce jour sont généralement tournées vers les filières et empêchent une bonne visibilité du marché du travail. Un certain nombre d’entreprises normandes recherchent des centaines de techniciens spécialisés, par exemple dans la filière aéronautique. Emplois qualitatifs avec possibilité d’élévation rapide dans l’échelle des salaires mais actuellement non pourvus faute d’informations suffisantes.
De façon plus générale, la revalorisation du travail manuel et de l’apprentissage, véritables compétences du Conseil régional, est impératif. Dévalorisés depuis trop longtemps, les emplois tournés vers les filières techniques et professionnelles doivent être largement soutenues et donc financées. Le Fn agira en ce sens.
Enfin un troisième axe parait essentiel et il est lié aux propositions précédentes. En fin d’études, les étudiants devraient réaliser un stage professionnel en entreprise quel que soit la filière comme cela existe déjà dans certaines écoles ou cursus universitaires. Un stage est par exemple obligatoire à Sciences Po. Là encore, la région peut jouer un rôle en multipliant les contacts entre étudiants et chefs d’entreprises. La Région peut et doit être au cœur de ces initiatives.
Dans la mesure du possible, ce stage devra s’effectuer dans la région Normandie.
Question :
Dans moins d’un mois se déroulera la COP 21 à Paris. A une époque où le développement durable est l’un des enjeux majeurs de notre société, quelle place doit prendre pour vous la Région dans ce processus ?
Réponse :
Nous croyons que les nombreux problèmes environnementaux ne peuvent se régler efficacement qu’à l’échelle locale et nationale. Seul un volontarisme à l’échelle des Etats Nations pourra permettre une vraie transition écologique. La région a donc toute sa place dans cette problématique.
Si cette conférence a le mérite de sensibiliser les opinions publiques à l’urgence environnementale, nous sommes lucides sur le fait que nos dirigeants sont discrédités quant à leur capacité d’atteindre leurs objectifs en la matière. François Hollande veut aider au financement de la transition énergétique mondiale mais n’est pas capable de mettre en place un programme d’envergure en France.
En imposant le libre-échange européen, mondial, en négociant le traité transatlantique avec les Etats-Unis, en interdisant tout protectionnisme et patriotisme économique, les européistes rendent les circuits courts, le produire et consommer local impossible ; ils mettent en place la concurrence déloyale en matière sociale, environnementale.
Écologistes et patriotes, nous savons que la transition énergétique et la lutte contre le dérèglement climatique se feront par l’action et non par le seul usage du verbe : elle doit se faire à l’échelle de la Nation et des collectivités locales de manière démocratique et
sans attendre le salut de grandes messes mondiales. Nous savons que l’urgence environnementale continuera à être aggravée par modèle libre-échangiste et européiste. Seul un colbertisme vert favorisant les circuits courts et soutenant les producteurs nationaux permettra de faire face aux défis de ce siècle en matière sociale, économique et environnementale tout en créant de la richesse sur notre sol.
Le Fn au Conseil régional de Normandie mettra en place le patriotisme local à la fois pour aider les entreprises normandes et développer les circuits courts.
3) Nicolas Mayer-Rossignol : Parti Socialiste
Nous avons aussi posé 3 questions par écrit, voici ses réponses:
Question : Certaines formations, notamment les formations sanitaires et sociales, bénéficient actuellement d’un traitement différent entre la Basse et la Haute Normandie, que ce soit au niveau du montant et de la gestion de leurs bourses ou au niveau de leurs frais d’inscription. Pour assurer une égalité de traitement entre tous les étudiants normands, quelles mesures mettriez-vous en place ?
Réponse : Depuis les lois de décentralisation de 2004, les Régions prennent en charge les frais de fonctionnement des écoles publiques du secteur sanitaire et social, financent les bourses allouées aux étudiants et les équipements des écoles : sages femmes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, manipulateurs en électroradio médicale, opticiens lunetiers, diététiciens, aides soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, puéricultrices, cadres de santé, éducateurs… Tous sont des métiers au service des Normands. 9000 étudiants sont actuellement formés à ces métiers en Normandie.
La Région accompagne aussi, au-delà de ses compétences, les investissements des écoles publiques de formations sanitaires, pour accueillir dans les meilleures conditions possibles les étudiants et leurs formateurs : deux Instituts de formation en soin infirmiers (IFSI) ont été créés ou réhabilités par la Région à Dieppe (financé à 100% par la Région) et à Saint-Etienne du Rouvray près de Rouen (financé à 97% par la Région ). L’IFSI de Fécamp fera prochainement l’objet d’une réhabilitation financée par la Région (7,6 millions d’euros).
L’ERFPS à Rouen (Espace régional de formation des professions de santé ), situé à proximité de la Faculté de Médecine et de Pharmacie et du CHU – Hôpitaux de Rouen est aussi un site exemplaire pour le rapprochement pédagogique et culturel entre les étudiants, les soignants, les médecins et les chercheurs. La Région a participé au financement des travaux de construction à hauteur de 7,9 millions d’euros.
Pour ce qui concerne le montant des frais d’inscription de certaines formations sanitaires, et plus particulièrement celles de masseurs/kinésithérapeutes/ergothérapeutes/ psychomotriciens, deux structures/écoles de formation existent en Haute-Normandie : l’une, publique, est adossée au CHU-Hôpitaux de Rouen. Pour les étudiants, cette formation est gratuite, la Région prenant en charge intégralement son coût, comme l’exige la Loi. L’autre est un établissement de santé privé à but non lucratif, basé à l’hôpital de la Musse à Evreux dans l’Eure. Compte tenu de la pénurie de ces métiers notamment dans ce département, la Région soutient financièrement le fonctionnement de cet institut depuis son ouverture. Cette aide est au-delà de ses compétences. L’aide de la Région permet aux étudiants haut-normands de payer 4000 euros de moins par an de frais d’inscription que le coût moyen national dans les instituts privés.
Pour la gestion des bourses et leurs montants ainsi que les frais d’inscription, la fusion des Régions Haute et Basse-Normandie fait apparaître des interrogations et des attentes légitimes qui imposent une réflexion globale, à l’échelle de la nouvelle Normandie, sur ces questions. Au nom du principe d’équité, il paraît cohérent de répondre par une harmonisation favorable au plus grand nombre, pour les établissements de même nature. Il appartiendra à la nouvelle assemblée élue le 13 décembre de décider et de définir les modalités de cette harmonisation.
Question : Notre région fait face à un taux de poursuite d’études faible par rapport à la moyenne nationale. De plus, le contexte économique actuel complique l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Pour favoriser leur insertion dans la vie professionnelle, à quelles solutions avez-vous réfléchi ?
Réponse : Nos territoires éprouvent en effet des difficultés dans certains domaines pour retenir les jeunes dans la poursuite de leurs études supérieures, alors même qu’ils sont formés au cours de leurs études secondaires dans de bonnes conditions. Tous les lycées, en Haute comme en Basse-Normandie, et leurs équipements, ont été rénovés ces dernières années. Il est important pour les lycéens d’être accueillis dans les meilleures conditions d’étude possible, avec des équipements efficients. L’offre de formation doit en effet être conforme aux nouvelles filières professionnelles qui sont en train de se structurer en Normandie : je pense par exemple à l’éolien off shore et au chantier-école sur l’éolien au lycée Descartes Maupassant à Fécamp, qui forme des élèves (du bac pro au diplôme d’ingénieur, en passant par le BTS)… Je pense aussi aux nouveaux outils technologiques qui font de nos PME des entreprises compétitives et dont nous équipons nos lycées (imprimantes 3D, raccordement des établissements au THD…). Tous ces équipements contribuent à une meilleure insertion professionnelle. La Normandie soutient aussi la création de campus des métiers, qui permettent de favoriser les synergies et de réunir sur une même thématique des lycéens, des étudiants et des salariés en formation continue : c’est le cas à Fécamp avec le Campus des métiers “Les Energies et l’efficacité énergétique”, à Saint-Etienne du Rouvray, au technopôle du Madrillet en lien avec le plateau nord de Caen, avec le campus “Intégration des systèmes embarqués”, à Cherbourg avec le CMQ de “l’industrie des énergies” ou encore à Evreux avec le CMQ “Biotechnologies et Bio-industries”… ce sont des exemples de synergies que nous voulons renforcer entre les industries, les PME, l’enseignement supérieur et la Recherche, les lycées… Il faut décloisonner ces formations et organiser une véritable continuité des parcours pour favoriser la poursuite d’études des bacheliers professionnels et technologiques dans l’enseignement supérieur. Et favoriser l’insertion professionnelle en Normandie. Dans cette même volonté de créer des synergies, nous souhaitons développer des sites universitaires selon des logiques de campus thématiques en réseau, avec les services publics, les équipements sportifs et culturels nécessaires ; et aider à la mobilité des enseignants-chercheurs et des étudiants. Nous poursuivrons nos Investissements dans les grands équipements et projets de recherche, publics et privés (GANIL, Cyceron, Archade, Madrillet, IRCOF, Medical Training Center…). Enfin, nous doubleront le nombre de contrats doctoraux financés par la Région. Notre politique volontariste pour la recherche en investissant dans les projets, la structuration des réseaux, l’accompagnement financier des doctorants… porte déjà ses fruits. Nos laboratoires, nos universités de Normandie, l’excellence de la recherche normande font régulièrement la Une. Nous entendons renforcer l’attractivité de nos campus.
Question : La COP 21 se déroule actuellement à Paris. A une époque où le développement durable est l’un des enjeux majeurs de notre société, quelle place doit prendre pour vous la Région dans ce processus ?
Réponse : La Normandie y a pris toute sa part depuis longtemps : avec trois projets de parcs éoliens en mer et un parc d’hydroliennes, nous sommes en effet la première Eco-Région de France ! La Région est exemplaire dans ce domaine et inscrit ses politiques dans une écologie positive, imbriquant étroitement l’économique, le social et l’environnemental. Elle a été à l’impulsion de la transition énergétique du tissu économique local avec la création d’une nouvelle filière industrielle – l’éolien off shore- et la coordination de tous ses acteurs : industries, PME, enseignement supérieur et recherche, formations initiales et continues… En 2011, elle a créé un appel à projets Energies pour promouvoir des procédés industriels plus propres et plus sobres en énergie, développer le recours aux énergies renouvelables et faire émerger de nouveaux segments d’activités créateurs d’emplois. A ce titre, les PME et les projets de recherches innovants sont soutenus pour leurs investissements… Concernant la réhabilitation énergétique dans le bâti, la Région a mis en place en 2011 les chèques Energies afin de permettre aux propriétaires d’améliorer le confort et la qualité de leur logement tout en réduisant leurs factures énergétiques. En tout, depuis près de six ans, 2823 chèques énergies ont été alloués pour la réalisation d’audits des logements et 1595 pour la réalisation des travaux. Le dispositif a généré plus de 25,3 millions d’euros de travaux – isolation, installation de VMC, de poêles et de chaudières à bois, de chaudières à condensation! Les chèques Energies ont également favorisé la montée en compétence des professionnels du bâtiment dans le domaine de la réhabilitation énergétique ou encore de l’éco-construction. Nous voulons aller encore plus loin et étendre ce dispositif avec la création d’une agence de Tiers financement pour le logement collectif, notamment en copropriétés, les bâtiments publics et les locaux d’activité. Nous souhaitons doubler le nombre de chèques énergies lors du prochain mandat. Le plan Eco-lycée (rénovation thermique des établissements ) s’inscrira naturellement dans cette démarche. Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) adopté par la Région en mars 2013 a fixé un objectif de rénovation thermique de 20 000 logements par an dont 12 300 logements individuels privés et 2 600 collectifs privés et 5 100 logements sociaux. Le Plan Air Climat Energie Régional (PACER) adopté en 2014 vise en particulier la rénovation énergétique des logements sociaux et privés ainsi que la construction de logements à haute-performance énergétique. D’autre part, pour la période 2015-2020, en cohérence avec le PACER, la Région a fait de la performance énergétique des logements (sociaux et des co-propriétés privées) une des priorités du programme européen FEDER et du contrat de plan Etat-Région 2015-2020 (CPER). Une enveloppe globale de 36 millions d’euros y sera dédiée pour ces cinq prochaines années, dont 27 millions d’euros financés par la Région. Enfin, parmi les autres mesures en faveur de l’environnement que nous souhaitons mettre en place à l’échelle régionale figurent par exemple : la mise en œuvre d’un plan anti-gaspillage alimentaire dans les lycées et CFA, en favorisant les produits locaux ; la mise en place d’une offre ferroviaire incitative avec une réduction de 50% sur les transports reliant Rouen, Caen et Le Havre pour les étudiants et apprentis et un renforcement de la fréquence entre les 3 agglomérations, le soutien aux actions d’éducation à l’environnement, la création d’une agence normande de l’environnement et de la biodiversité, la préservation et la création de nouvelles réserves naturelles régionales…
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Fédérations Étudiantes / Candidats – Régionales 2015
Après avoir écrit une contribution sur la jeunesse pour les Régionales de 2015, les fédérations étudiantes de Caen et du Havre ont souhaité rencontrer et interpeller les différents candidats. Vous trouverez ici toutes leurs interventions.
1 ) Nicolas Calbrix – Debout la France
Nous lui avons aussi posé 3 questions par écrit, voici ses réponses:
Question :
Certaines formations, notamment les formations sanitaires et sociales, bénéficient actuellement d’un traitement différent entre la Basse et la Haute Normandie, que ce soit au niveau du montant et de la gestion de leurs bourses ou au niveau de leurs frais d’inscription. Pour assurer une égalité de traitement entre tous les étudiants normands, quelles mesures mettriez-vous en place ?
Réponse :
Je connais bien et suis très sensible à cette problématique pour avoir rencontré les représentants des étudiants ergothérapeutes et Kinésithérapeutes Alençonnais. Aujourd’hui un étudiant de Basse Normandie doit débourser 5800 euros par an, pendant 4 ans, alors que pour un rouennais, pour la même formation, les frais s’élèvent à 200 euros par mois. Il n’est évidement pas justifiable qu’un Bas-Normand doive emprunter et démarrer son exercice professionnel avec en moyenne 23200 euros à rembourser. Il faudra assurer une égalité de traitement et la réunification doit être l’occasion d’instaurer un système égalitaire et uniforme. Notre priorité est l’égalité entre tous les territoires dans tous les domaines.
Question :
Notre région fait face à un taux de poursuite d’études faible par rapport à la moyenne nationale. De plus, le contexte économique actuel complique l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Pour favoriser leur insertion dans la vie professionnelle, à quelles solutions avez-vous réfléchi ?
Réponse :
Indubitablement l’orientation pose problème dans notre système éducatif. L’enjeu principal est de faire connaitre le monde de l’enseignement supérieur aux étudiant et cela dès le lycée. Par ailleurs,pour faire en sorte que les étudiants, et notamment les plus démunis, poursuivent leurs études il est nécessaire de mieux leur faire connaitre les débouchées qui s’offrent à eux et les possibilités de financement et aides offerts par l’Etat et les collectivités. Trop d’étudiants abandonnent par peur de ne pouvoir subvenir à leurs besoins. Il faudra donc créer des centres de soins gratuits et complets au sein des universités pour répondre aux besoins de la population étudiante. Il faudra également soutenir le développement des AGORAé (épicerie sociale et solidaire étudiante), rétablir les bourses au mérite et, enfin, améliorer les aides au logement étudiant. Enfin et surtout il est nécessaire de soutenir les formations favorisant l’insertion professionnelle tels l’apprentissage, l’alternance ou la formation continue qui sont très populaires dans les entreprises.
Question :
Dans moins d’un mois se déroulera la COP 21 à Paris. A une époque où le développement durable est l’un des enjeux majeurs de notre société, quelle place doit prendre pour vous la Région dans ce processus ?
Réponse :
Le développement durable est effectivement un enjeu majeur de notre siècle. Mais ceux qui, aujourd’hui, se disent défenseurs de l’écologie furent les premiers à défendre l’ouverture totale de nos frontières commerciales qui est en grande partie responsable de la pollution. La Région devra promouvoir les circuits courts, notamment en matière alimentaire. La Région devra également être à la pointe de la transition énergétique en investissant massivement dans l’hydrolien plutôt que dans l’éolien comme elle le fait. L’enjeu est de concevoir l”écologie comme un moyen de créer des emplois et de développer notre économie plutôt que d’en faire un instrument, comme c’est le cas aujourd’hui, de culpabilisation permanent des Français et des Normands.
2 ) Hervé Morin – UDI / Les républicains / CPNT / Modem
Nous lui avons aussi posé 3 questions par écrit, voici ses réponses:
Question :
Certaines formations, notamment les formations sanitaires et sociales, bénéficient actuellement d’un traitement différent entre la Basse et la Haute Normandie, que ce soit au niveau du montant et de la gestion de leurs bourses ou au niveau de leurs frais d’inscription. Pour assurer une égalité de traitement entre tous les étudiants normands, quelles mesures mettriez-vous en place ?
Réponse :
La réunification de la Normandie ne doit pas être la moyenne des politiques haut et bas-normandes. Elle doit être l’occasion de revoir l’ensemble de nos programmes pour assurer le service le plus juste et le plus efficace pour tous les Normands. Les formations sanitaires et sociales sont essentielles pour notre région. Elles permettent de former des jeunes dans des secteurs qui ont des besoins, notamment du fait du vieillissement de notre population, très marqué en Normandie, et qui ne sont pas délocalisables, puisqu’il s’agit de services aux personnes.
Il y a actuellement plusieurs problèmes qui n’ont pas été pris en compte jusque-là, alors que l’annonce de la réunification est maintenant ancienne. C’est le cas des élèves kinés qui doivent faire face à des frais importants en Basse-Normandie, tandis que les étudiants haut-normands sont bien mieux accompagnés par la Région.
Cette situation, que ce soit celle des kinés ou des autres filières, nécessite une remise à plat complète et une vraie concertation entre tous les acteurs : responsables des écoles, représentants des étudiants, services de la Région, ARS, afin de pouvoir prendre une décision équilibrée pour la rentrée 2016-2017.
Question :
Notre région fait face à un taux de poursuite d’études faible par rapport à la moyenne nationale. De plus, le contexte économique actuel complique l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Pour favoriser leur insertion dans la vie professionnelle, à quelles solutions avez-vous réfléchi ?
Réponse :
Nous favoriserons l’apprentissage et la formation professionnelle qui ouvrent de nombreux débouchés, même en post-bac. Les étudiants qui sortent de ces filières trouvent plus facilement du travail. Nous les encouragerons, tout comme nous travaillerons à mettre en place des formations en lien avec les besoins réels des entreprises du territoire.
Nous travaillerons également à développer une grande université de Normandie, dont la notoriété pourrait avantager les étudiants qui la fréquentent. Compter dans les classements internationaux est un objectif que nous pouvons atteindre en encourageant des actions renforçant l’attractivité de nos pôles de recherche. Par ailleurs, nous aiderons les étudiants à développer leurs compétences, notamment en finançant la mobilité à l’internationale durant le cursus universitaire.
Enfin, de manière plus globale, nous mettrons en place une vaste politique de développement économique, à travers une agence qui aidera les entreprises normandes à grandir. En favorisant l’implantation, le maintien, la croissance des entreprises sur le territoire normand, nous créerons de l’emploi, et nous améliorerons donc l’insertion professionnelle des jeunes diplômés en Normandie, puisqu’ils ne seront plus contraints de quitter la région pour chercher du travail.
Question :
Dans moins d’un mois se déroulera la COP 21 à Paris. A une époque où le développement durable est l’un des enjeux majeurs de notre société, quelle place doit prendre pour vous la Région dans ce processus ?
Réponse :
Plusieurs compétences de la Région sont liées à l’environnement – politique de l’eau, politique des déchets, politiques agricoles… Nous serons donc vigilants, dans chacune de ces politiques à ce que la compétitivité et l’efficacité ne se fassent pas au détriment de notre planète.
Nous aurons également une politique volontariste dans le domaine de l’énergie, en développant les énergies vertes (éolien off-shore, EMR, biomasse…) mais aussi en investissant dans un vaste programme de rénovation énergétique des lycées. Nous poursuivrons aussi les aides aux particuliers dans ce domaine.
La proximité sera au centre de notre attention. Nous développerons les filières courtes, notamment en achetant, pour les restaurants collectifs de nos établissements (en premier lieu les lycées) des produits locaux. Nous favoriserons l’économie circulaire et l’économie sociale et solidaire.
Par ailleurs, le développement durable n’est pas uniquement une question liée à l’environnement. Notre gouvernance – respectueuse de l’opposition, en recherche constante de dialogue avec l’ensemble de la population (par exemple à travers le Conseil régional des jeunes) – sera ouverte.
Cela nous permettra de mieux prendre en compte les besoins de tous les Normands, par exemple en ayant une politique d’insertion des personnes handicapées.
Une Normandie respectueuse de ses habitants dans leurs diversités, de son terroir, sera une Normandie plus forte et dont nous pourrons être fiers. Ce sera, vraiment, une Normandie conquérante.
3) Guillaume Pennelle – Front National
Nous lui avons aussi posé 3 questions par écrit, voici ses réponses:
Question :
Certaines formations, notamment les formations sanitaires et sociales, bénéficient actuellement d’un traitement différent entre la Basse et la Haute Normandie, que ce soit au niveau du montant et de la gestion de leurs bourses ou au niveau de leurs frais d’inscription. Pour assurer une égalité de traitement entre tous les étudiants normands, quelles mesures mettriez-vous en place ?
Réponse :
Avant toute chose, il est important de revenir sur la suppression scandaleuse de la bourse au mérite par le gouvernement Valls dont bénéficiaient les étudiants les plus méritants souvent issus de milieu défavorisé. Officiellement, il s’agissait de redistribuer l’argent ainsi économisé aux étudiants bénéficiaires de bourses sur critères sociaux. Pourtant, rien n’empêchait le gouvernement de revaloriser les bourses sur critères sociaux tout en conservant les bourses au mérite. Les deux catégories de bourses pouvaient continuer à exister. La République française s’est forgée sur le mérite, valeur essentielle de notre nation. Elle est aujourd’hui supplantée par un pseudo- égalitarisme qui se révèle au final particulièrement injuste. La Conseil régional peut revenir sur cette injustice et réfléchir à la création d’une bourse au mérite régional pour les étudiants de Normandie. Le Fn s’engage au sein du Conseil régional à mettre un terme à ces atteintes à la méritocratie.
Il faudra dans des délais très rapides repenser complètement le système des bourses. Il n’est pas logique que seuls les plus aisés aient accès aux études universitaires longues. On constate, malheureusement, que pour payer les inscriptions, le logement, les transports…il est préférable d’avoir des revenus extérieurs. Or, les étudiants qui travaillent ont des résultats inférieurs de ceux qui ne se consacrent qu’à leurs études.
Des aides au cours du soir en milieu étudiant existent déjà, il faut les systématiser. Des critères d’assiduités seront nécessaires !
Conscients des dysfonctionnements entre filières et territoires Haut et Bas-normands, le Conseil régional dirigé par le Front national essaiera d’atténuer les déséquilibres engendrés par des choix nationaux très peu centralisés.
Question :
Notre région fait face à un taux de poursuite d’études faible par rapport à la moyenne nationale. De plus, le contexte économique actuel complique l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Pour favoriser leur insertion dans la vie professionnelle, à quelles solutions avez-vous réfléchi ?
Réponse :
Un travail en amont doit être réalisé impérativement au lycée. Les jeunes lycéens passant le bac sont insuffisamment informés des filières professionnelles qui recrutent et de la réalité du contexte économique. Certaines filières universitaires ou « proposées » par certaines écoles peu scrupuleuses ne permettent pas une insertion professionnelle et se transforment souvent en impasse pour les jeunes étudiants. La Région peut intervenir en ce sens et organiser des forums et des rencontres entre lycéens ou jeunes étudiants en partenariat avec des représentants de filières économiques ou chefs d’entreprises, voir des représentants de pôle emploi. Les rencontres organisées à ce jour sont généralement tournées vers les filières et empêchent une bonne visibilité du marché du travail. Un certain nombre d’entreprises normandes recherchent des centaines de
techniciens spécialisés, par exemple dans la filière aéronautique. Emplois qualitatifs avec possibilité d’élévation rapide dans l’échelle des salaires mais actuellement non pourvus faute d’informations suffisantes.
De façon plus générale, la revalorisation du travail manuel et de l’apprentissage, véritables compétences du Conseil régional, est impératif. Dévalorisés depuis trop longtemps, les emplois tournés vers les filières techniques et professionnelles doivent être largement soutenues et donc financées. Le Fn agira en ce sens.
Enfin un troisième axe parait essentiel et il est lié aux propositions précédentes. En fin d’études, les étudiants devraient réaliser un stage professionnel en entreprise quel que soit la filière comme cela existe déjà dans certaines écoles ou cursus universitaires. Un stage est par exemple obligatoire à Sciences Po. Là encore, la région peut jouer un rôle en multipliant les contacts entre étudiants et chefs d’entreprises. La Région peut et doit être au cœur de ces initiatives.
Dans la mesure du possible, ce stage devra s’effectuer dans la région Normandie.
Question :
Dans moins d’un mois se déroulera la COP 21 à Paris. A une époque où le développement durable est l’un des enjeux majeurs de notre société, quelle place doit prendre pour vous la Région dans ce processus ?
Réponse :
Nous croyons que les nombreux problèmes environnementaux ne peuvent se régler efficacement qu’à l’échelle locale et nationale. Seul un volontarisme à l’échelle des Etats Nations pourra permettre une vraie transition écologique. La région a donc toute sa place dans cette problématique.
Si cette conférence a le mérite de sensibiliser les opinions publiques à l’urgence environnementale, nous sommes lucides sur le fait que nos dirigeants sont discrédités quant à leur capacité d’atteindre leurs objectifs en la matière. François Hollande veut aider au financement de la transition énergétique mondiale mais n’est pas capable de mettre en place un programme d’envergure en France.
En imposant le libre-échange européen, mondial, en négociant le traité transatlantique avec les Etats-Unis, en interdisant tout protectionnisme et patriotisme économique, les européistes rendent les circuits courts, le produire et consommer local impossible ; ils mettent en place la concurrence déloyale en matière sociale, environnementale.
Écologistes et patriotes, nous savons que la transition énergétique et la lutte contre le dérèglement climatique se feront par l’action et non par le seul usage du verbe : elle doit se faire à l’échelle de la Nation et des collectivités locales de manière démocratique et
sans attendre le salut de grandes messes mondiales. Nous savons que l’urgence environnementale continuera à être aggravée par modèle libre-échangiste et européiste. Seul un colbertisme vert favorisant les circuits courts et soutenant les producteurs nationaux permettra de faire face aux défis de ce siècle en matière sociale, économique et environnementale tout en créant de la richesse sur notre sol.
Le Fn au Conseil régional de Normandie mettra en place le patriotisme local à la fois pour aider les entreprises normandes et développer les circuits courts.
4) Nouvelle Donne
Nous avons aussi posé 3 questions par écrit, voici ses réponses:
Question :
Certaines formations, notamment les formations sanitaires et sociales, bénéficient actuellement d’un traitement différent entre la Basse et la Haute Normandie, que ce soit au niveau du montant et de la gestion de leurs bourses ou au niveau de leurs frais d’inscription. Pour assurer une égalité de traitement entre tous les étudiants normands, quelles mesures mettriez-vous en place ?
Réponse :
D’une manière générale, toutes les offres de formations doivent faire l’objet d’un audit suivi d’une harmonisation complète sur le territoire normand. Tout jeune doit bénéficier d’une égalité de traitement (situation sociale, situation géographique). C’est l’une des conditions de cette réunification. Une répartition équilibrée et donc, territorialisée, sont un des leviers. Cela doit évidemment s’accompagner d’une accélération du déploiement numérique très haut débit. La distance ne doit plus être un frein.
Question :
Notre région fait face à un taux de poursuite d’études faible par rapport à la moyenne nationale. De plus, le contexte économique actuel complique l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Pour favoriser leur insertion dans la vie professionnelle, à quelles solutions avez-vous réfléchi ?
Réponse :
L’insertion professionnelle est difficile d’abord parce que nos régions ne connaissent pas le dynamisme économique de l’arc atlantique ou méditerranéen. C’est donc bien aux compétences économiques de la Région qu’il faut relier cette problématique. Il serait tout à fait envisageable de conditionner les aides régionales aux entreprises à une contrepartie, à savoir une plus forte intégration des jeunes, en stage ou en formation par alternance.
Ensuite, elle est difficile parce que le choix des jeunes n’est pas toujours en adéquation avec l’offre. Il n’est pas question de s’immiscer dans les choix individuels des jeunes mais une meilleure connaissance des bassins d’emplois, des perspective en termes de métiers est nécessaire.
Il faut écouter les jeunes sur leurs problèmes au quotidien mais sur l’emploi, ne soyons pas démagogiques, c’est le monde économique qui recrute.
Nous voulons créer une commission au sein du Conseil Régional pour lutter contre le chômage et le précarité dans tous ses aspects. L’un des volets de son action est l’adéquation entre les formations proposées et les besoins de l’économie locale exprimés en court, moyen et long terme et ceci filière par filière.
Question :
Dans moins d’un mois se déroulera la COP 21 à Paris. A une époque où le développement durable est l’un des enjeux majeurs de notre société, quelle place doit prendre pour vous la Région dans ce processus ?
Réponse :
Le réchauffement climatique et ses conséquences sont au centre des préoccupations de ND depuis sa création (avec la lutte contre le chômage). [Voir notre proposition “1000 milliards pour le climat”]. Les Normands, comme tous les Français, ne sont pas suffisamment conscients des risques encourus. C’est pourtant de votre avenir, vous les jeunes, dont il est question.
Les égoïsmes, les corporatismes et les lobbies puissants se chargent d’en minimiser les effets, voire de mettre en place une désinformation. C’est ce qu’il faut attaquer.
Que peut la région ?
– orienter ses aides vers les projets qui vont dans le sens de la lutte contre le réchauffement climatique
– définir des indicateurs cibles de nature à mesurer les efforts faits
– organiser des débats participatifs avant toute décision importante
– dans le cadre d’une commission spécifique : recueillir les informations en temps réel, répertorier toutes les initiatives constructives, consulter un panel de citoyen-ne-s régulièrement afin de soumettre des projets et des solutions de terrain, de proposer des actions concrètes et adaptées.
– garantir et diffuser une information objective (le Région peut disposer d’outils de communication efficaces), mettre en place des formations ciblées sur toute cette thématique ouvertes à tous et promouvoir plus efficacement celles qui existent déjà) (l’ESS, par exemple)
– conditionner ses aides à une contrepartie environnementale
– utiliser les marchés publics pour orienter, favoriser la transition environnementale et énergétique
5 ) Yanic Soubien – Europe Écologie Les Verts
Nous avons aussi posé 3 questions par écrit, voici leurs réponses:
Question : Certaines formations, notamment les formations sanitaires et sociales, bénéficient actuellement d’un traitement différent entre la Basse et la Haute Normandie, que ce soit au niveau du montant et de la gestion de leurs bourses ou au niveau de leurs frais d’inscription. Pour assurer une égalité de traitement entre tous les étudiants normands, quelles mesures mettriez-vous en place ?
Réponse :
Tout d’abord, il n’est pas normal que les étudiant-e-s de Caen, Rouen ou du Havre ne puissent pas, à ce jour, bénéficier d’un traitement équitable, selon l’endroit où ils mènent leurs études et la filière qu’ils ont choisie. La première chose à faire est d’assurer une vraie cohésion entre l’ensemble des sites universitaires, afin qu’il ne subsiste plus aucune différence, que ce soit au niveau des bourses ou des frais d’inscription. Il s’agira également d’opérer une harmonisation par le haut, c’est-à-dire que ce soit les dispositions les plus avantageuses pour les étudiant-e-s qui soient mises en place partout sur le territoire, car de plus en plus de jeunes se retrouvent aujourd’hui en grande difficulté financière.
Question : Notre région fait face à un taux de poursuite d’études faible par rapport à la moyenne nationale. De plus, le contexte économique actuel complique l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Pour favoriser leur insertion dans la vie professionnelle, à quelles solutions avez-vous réfléchi ?
Réponse:
Il faudra en premier lieu retravailler, dans leur ensemble, les modalités de l’orientation des jeunes, car je crois que c’est au plus tôt et au mieux qu’il faut les accompagner dans l’expression de leurs souhaits professionnels, permettant ainsi d’envisager leurs parcours d’études en conséquence.
De plus, chacun-e devrait être en capacité d’expérimenter un ou plusieurs métiers au cours de sa vie ; c’est ainsi que nous avons mis en place les Ambassadeurs-Métiers en Basse-Normandie : l’objectif est de favoriser l’orientation des personnes par la rencontre avec un professionnel engagé dans le partage de son expérience, qui informe concrètement sur la réalité de son métier et présente aux demandeurs son environnement de travail. Cette politique sera développée et mise en place sur tout le territoire normand.
D’autre part, aujourd’hui, les parcours professionnels sont multiples, les carrières qui commencent dans une entreprise et se terminent dans la même, n’existent presque plus et c’est pour ainsi dire la même chose pour les professions. Il faut pouvoir réaliser ses souhaits professionnels, même quand ils sont divers, et permettre l’expérimentation de cursus multiples. De plus en plus de personnes souhaitent, par exemple, pouvoir passer leur diplôme d’ingénieur mais aussi un CAP de boulanger : il faut donc rendre ces parcours possibles, car ils sont facteurs de mieux-vivre dans l’emploi et de facilités de reconversation futures.
Question : Dans moins d’un mois se déroulera la COP 21 à Paris. A une époque où le développement durable est l’un des enjeux majeurs de notre société, quelle place doit prendre pour vous la Région dans ce processus ?
Réponse:
La plus grande place possible bien sûr ! La région Normandie doit ainsi être pionnière sur les énergies marines renouvelables, faire le pari d’une économie verte, devenir une terre d’agriculture respectueuse de son environnement, promouvoir les circuits courts dans tous les domaines, agir pour la qualité de l’air et de l’eau… Tout notre projet Normandie Écologie porte cette ambition d’une Normandie durable, où l’écologie des solutions a déjà commencé de s’inventer. Je vous d’ailleurs invite à le découvrir ici en intégralité : http://normandieecologie.fr/le-programme/
6) Sébastien Jumel – Front de Gauche
Nous avons aussi posé 3 questions par écrit, voici ses réponses:
Question :Certaines formations, notamment les formations sanitaires et sociales, bénéficient actuellement d’un traitement différent entre la Basse et la Haute Normandie, que ce soit au niveau du montant et de la gestion de leurs bourses ou au niveau de leurs frais d’inscription. Pour assurer une égalité de traitement entre tous les étudiants normands, quelles mesures mettriez-vous en place ?
Réponse : Nous devons offrir une perspective et un avenir à nos jeunes. Cela devrait passer, évidemment, par une poli-tique ambitieuse d’Éducation nationale. La régionalisation ne doit pas nous faire perdre de vue cette exigence : mêmes programmes, mêmes diplômes avec la même valeur, mêmes chances de réussite pour tous nos jeunes, de Villedieu au Tréport, de Saint-Adresse à Evreux La Madeleine.
Sur le plan régional, il convient évidemment d’harmoniser les traitements des situations des jeunes pour instaurer l’égalité : tous les jeunes normands doivent avoir les mêmes droits ! Mais pour nous l’harmonisation doit se faire par le haut. Il s’agit de prendre le meilleur de chaque système et de le généraliser. Donc il faut s’aligner sur frais d’inscription les plus bas et les aides les plus hautes, en tenant compte, parce que c’est la justice sociale, des situations sociales pour apporter des aides aux plus fragiles.
Au-delà, nous proposons de développer un système de Carte Région Normandie, prenant le meilleur des deux dispositifs (Carte Région et Cart’ @too) pour offrir un accès au sport, aux loisirs, à la culture et à la santé. Enfin, il faut des centres universitaires de soins et de santé gratuits pour que tous les étudiants soient égaux aussi dans ce domaine.
Question : Notre région fait face à un taux de poursuite d’études faible par rapport à la moyenne nationale. De plus, le contexte économique actuel complique l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Pour favoriser leur insertion dans la vie professionnelle, à quelles solutions avez-vous réfléchi ?
Réponse : La jeunesse normande est notre avenir, cessons de la sacrifier. Nous devons offrir une perspective à nos jeunes. Cela passe prioritairement par la formation, la qualification et le diplôme qui restent la meilleure arme contre le chômage et la délocalisation.
La Région, en charge de la formation professionnelle n’est pas impuissante dans ce domaine. Elle doit construire un projet éducatif pour nos jeunes, véritable politique jeunesse partagée avec les institutions, les collectivités locales, les associations et les jeunes eux-mêmes. C’est ce que nous ferons autour de deux priori-tés : la réussite pour tous, l’égalité territoriale. Ce projet considérera l’ensemble des droits des jeunes : éducation, information, mobilité, santé, logement, sport, culture.
Nous mettrons en place, un plan « zéro jeune sans étude ni formation » pour que chaque jeune se voie pro-poser une opportunité d’apprendre et de trouver sa place dans la société. En cohérence avec notre mobilisation en faveur de l’emploi « stop licenciements, formation garantie », nous évaluerons avec l’ensemble des partenaires sociaux, les enseignants et les professionnels de la formation, les besoins non couverts et les qualifications à mettre en place pour répondre aux enjeux du renouveau industriel et de la transition écologique. Nous assemblerons tous les dispositifs d’aide en un seul, clair et lisible, et mettrons en place une équipe dédiée de professionnels avec un numéro vert, un Facebook pour trouver avec chaque jeune une solution.
En parallèle, notre première décision sera de réunir une Conférence de mobilisation générale en faveur de l’emploi : « stop licenciements, formation garantie ». Avec les entreprises, les salariés, les élus locaux, les acteurs de la formation professionnelle, nous définirons un plan de développement économique et de formation professionnelle à l’échelle de la nouvelle Normandie. Nous le ferons avec l’ensemble des acteurs de l’économie en faveur du développement industriel, fluvial et maritime, touristique, de l’économie sociale, de l’agriculture et du secteur agro-alimentaire.
Question : Dans moins d’un mois se déroulera la COP 21 à Paris. À une époque où le développement durable est l’un des enjeux majeurs de notre société, quelle place doit prendre pour vous la Région dans ce processus ?
Réponse : La Normandie a besoin d’air ! Il y a urgence à lutter contre les pollutions, réduire les gaz à effet de serre, se déplacer sans entrave, à moindre coût et rapidement pour son travail ou ses loisirs, lutter contre la mal-bouffe.
Nous proposons un plan d’engagement « Normandie écologie, climat » : contribution à la lutte contre le réchauffement climatique avec des transports en communs propres, confortables et rapides (et non des bus low cost prévus par Macron), ainsi que le développement du mix énergétique sans carbone. C’est autour du train que s’organise une offre de transport de voyageurs comme de marchandises. Ensuite, à partir des gares il faut connecter les déplacements en bus, tramways, cars, vélos… Cela passe par des investissements importants sur les gares, les lignes et les matériels, la mise en place d’une carte à paiement sans contact et d’un tarif unique des transports en commun pour toute la région et par la gratuité pour les jeunes de – 25 ans.
Nous proposons la mise en place d’une plateforme « Fret Normandie » : transports de marchandises par voie fluviale et ferroviaire vers Paris en prévision du canal Seine-Nord.
Nous devons agir sur le logement. La Région doit accompagner les ménages et les bailleurs dans la mise aux normes énergétiques pour faire baisser la facture pour l’habitant comme pour la planète. proposons la création d’une agence régionale du logement pour porter enfin une politique audacieuse dans ce domaine.
Enfin, nous devrons repenser notre agriculture : il s’agit de nourrir la population, d’assurer la qualité, de sou-tenir la présence rurale et paysanne, d’entretenir nos paysages et de réduire son impact sur l’environne-ment. Cela passe par le refus de fermes-usines, le maintien d’une activité fermière et maraîchère en ville. Cela passe par la structuration
des filières courtes notamment pour alimenter les jeunes de nos lycées. Cela passe par une valorisation de nos produits Made in Normandie.
7) Pascal Le Manach – Lutte Ouvrière
Nous avons aussi posé 3 questions par écrit, voici ses réponses:
Question : Certaines formations, notamment les formations sanitaires et sociales, bénéficient actuellement d’un traitement différent entre la Basse et la Haute Normandie, que ce soit au niveau du montant et de la gestion de leurs bourses ou au niveau de leurs frais d’inscription. Pour assurer une égalité de traitement entre tous les étudiants normands, quelles mesures mettriez-vous en place ?
Réponse : Je répondrai à votre question, mais en posant le problème à l’ensemble des étudiants. Pas seulement à ceux de Normandie. Je suis pour que les études soient complètement gratuites.
Qu’est ce que ce la veut dire ?
Je suis partisan que tous les jeunes aient la possibilité réelle de faire des études. Le maximum d’étude.
On ne s’en rend pas compte, mais si tout le monde avait accès aux études, les plus poussés, ce serait une avancée extraordinaire pour eux, mais également pour l’humanité.
Les études repoussent l’obscurantisme, les préjugés, amène à une ouverture sur le monde. Il pourrait y avoir des avancés fantastique dans tous les domaines, que sont es sciences, la médecine, l’archéologie, l’histoire, la physique, etc.…
Ce n’est pas du tout le cas aujourd’hui ! Un jeune dont les parents n’ont pas d’argent et vu la hausse continuelle du chômage, les bas salaires, cette situation est de plus en plus fréquente, ne pourra pas se consacrer pleinement aux études !
Ainsi de plus en plus d’étudiants sont obligés de travailler, pour payer leur logement, pour pouvoir manger en un mot pour pouvoir vivre !
La collectivité a largement les moyens d’offrir des logements gratuits, de donner une bourse à l’ensemble des étudiants pour leur permettre d’étudier ! On nous parle d’égalité des chances… ce sont des mots ! Imposons cette égalité !
Question : Notre région fait face à un taux de poursuite d’études faible par rapport à la moyenne nationale. De plus, le contexte économique actuel complique l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Pour favoriser leur insertion dans la vie professionnelle, à quelles solutions avez-vous réfléchi ?
Réponse : Les études, les étudiants ne sont pas en dehors de la société. Je m’explique. Il y a certes un temps pour l’étude. Mais elles
doivent une application concrète. Le futur enseignant doit apprendre à enseigner. Le futur ingénieur doit apprendre auprès de salariés compétents son futur métier. Le chercheur doit travailler avec d’autres chercheurs. L’électronicien dans l’électronique.
Cela ne se fait peu et même de moins ne moins. Le nombre d’emploi créé ne cessent de diminuer, mais en plus, pour des questions d’argent, de rentabilité, d’économie… apprendre à l’étudiant à un cout.
C’est un choix. Dans notre société, l’argent s’accumule de plus en plus dans les mains de très peu de monde. Il y a des milliards dans les poches de certains. Les 10 plus grosses fortunes de France ont 180 milliards de fortune personnel. Fortune qui selon les sources, à augmenter de 34% sur l’année 2014, seule.
L’argent existe. Il faut imposer un réel changement de société !
Question : Dans moins d’un mois se déroulera la COP 21 à Paris. À une époque où le développement durable est l’un des enjeux majeurs de notre société, quelle place doit prendre pour vous la Région dans ce processus ?
Réponse : Le problème de la lutte pour le développement durable ne se pose pas au niveau de la région. Bien évidemment, la région peut jouer un rôle à son niveau.
Mais regardez comment, même sur la question de l’écologie et du réchauffement climatique, l’ensemble des gouvernements de la planète sont incapables de trouver de véritables solutions.
Dans le cadre de la COP 21, ils vont tous s’engager solennellement pour agir. Mais ils ne prendront aucun engagement contraignant ni pour leur pays, ni pour les grands groupes industriels qui sont les premiers pollueurs de la planète.
Des trusts pour qui l’écologie, c’est bon pour se faire de la publicité et pour s’asseoir dessus comme le montre la fraude à grande échelle de Volkswagen.
Les dirigeants de la planète, les dirigeants des grands groupes capitalistes savent tout du problème et des conséquences catastrophiques pour des millions de femmes et d’hommes mais ils ne bougeront le petit doigt que si cela peut leur rapporter de l’argent, que s’ils peuvent faire du business avec l’écologie.
8) Nicolas Mayer-Rossignol : Parti Socialiste
Nous avons aussi posé 3 questions par écrit, voici ses réponses:
Question : Certaines formations, notamment les formations sanitaires et sociales, bénéficient actuellement d’un traitement différent entre la Basse et la Haute Normandie, que ce soit au niveau du montant et de la gestion de leurs bourses ou au niveau de leurs frais d’inscription. Pour assurer une égalité de traitement entre tous les étudiants normands, quelles mesures mettriez-vous en place ?
Réponse : Depuis les lois de décentralisation de 2004, les Régions prennent en charge les frais de fonctionnement des écoles publiques du secteur sanitaire et social, financent les bourses allouées aux étudiants et les équipements des écoles : sages femmes, infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, manipulateurs en électroradio médicale, opticiens lunetiers, diététiciens, aides soignants, auxiliaires de puériculture, ambulanciers, puéricultrices, cadres de santé, éducateurs… Tous sont des métiers au service des Normands. 9000 étudiants sont actuellement formés à ces métiers en Normandie.
La Région accompagne aussi, au-delà de ses compétences, les investissements des écoles publiques de formations sanitaires, pour accueillir dans les meilleures conditions possibles les étudiants et leurs formateurs : deux Instituts de formation en soin infirmiers (IFSI) ont été créés ou réhabilités par la Région à Dieppe (financé à 100% par la Région) et à Saint-Etienne du Rouvray près de Rouen (financé à 97% par la Région ). L’IFSI de Fécamp fera prochainement l’objet d’une réhabilitation financée par la Région (7,6 millions d’euros).
L’ERFPS à Rouen (Espace régional de formation des professions de santé ), situé à proximité de la Faculté de Médecine et de Pharmacie et du CHU – Hôpitaux de Rouen est aussi un site exemplaire pour le rapprochement pédagogique et culturel entre les étudiants, les soignants, les médecins et les chercheurs. La Région a participé au financement des travaux de construction à hauteur de 7,9 millions d’euros.
Pour ce qui concerne le montant des frais d’inscription de certaines formations sanitaires, et plus particulièrement celles de masseurs/kinésithérapeutes/ergothérapeutes/ psychomotriciens, deux structures/écoles de formation existent en Haute-Normandie : l’une, publique, est adossée au CHU-Hôpitaux de Rouen. Pour les étudiants, cette formation est gratuite, la Région prenant en charge intégralement son coût, comme l’exige la Loi. L’autre est un établissement de santé privé à but non lucratif, basé à l’hôpital de la Musse à Evreux dans l’Eure. Compte tenu de la pénurie de ces métiers notamment dans ce département, la Région soutient financièrement le fonctionnement de cet institut depuis son ouverture. Cette aide est au-delà de ses compétences. L’aide de la Région permet aux étudiants haut-normands de payer 4000 euros de moins par an de frais d’inscription que le coût moyen national dans les instituts privés.
Pour la gestion des bourses et leurs montants ainsi que les frais d’inscription, la fusion des Régions Haute et Basse-Normandie fait apparaître des interrogations et des attentes légitimes qui imposent une réflexion globale, à l’échelle de la nouvelle Normandie, sur ces questions. Au nom du principe d’équité, il paraît cohérent de répondre par une harmonisation favorable au plus grand nombre, pour les établissements de même nature. Il appartiendra à la nouvelle assemblée élue le 13 décembre de décider et de définir les modalités de cette harmonisation.
Question : Notre région fait face à un taux de poursuite d’études faible par rapport à la moyenne nationale. De plus, le contexte économique actuel complique l’insertion professionnelle des jeunes diplômés. Pour favoriser leur insertion dans la vie professionnelle, à quelles solutions avez-vous réfléchi ?
Réponse : Nos territoires éprouvent en effet des difficultés dans certains domaines pour retenir les jeunes dans la poursuite de leurs études supérieures, alors même qu’ils sont formés au cours de leurs études secondaires dans de bonnes conditions. Tous les lycées, en Haute comme en Basse-Normandie, et leurs équipements, ont été rénovés ces dernières années. Il est important pour les lycéens d’être accueillis dans les meilleures conditions d’étude possible, avec des équipements efficients. L’offre de formation doit en effet être conforme aux nouvelles filières professionnelles qui sont en train de se structurer en Normandie : je pense par exemple à l’éolien off shore et au chantier-école sur l’éolien au lycée Descartes Maupassant à Fécamp, qui forme des élèves (du bac pro au diplôme d’ingénieur, en passant par le BTS)… Je pense aussi aux nouveaux outils technologiques qui font de nos PME des entreprises compétitives et dont nous équipons nos lycées (imprimantes 3D, raccordement des établissements au THD…). Tous ces équipements contribuent à une meilleure insertion professionnelle. La Normandie soutient aussi la création de campus des métiers, qui permettent de favoriser les synergies et de réunir sur une même thématique des lycéens, des étudiants et des salariés en formation continue : c’est le cas à Fécamp avec le Campus des métiers “Les Energies et l’efficacité énergétique”, à Saint-Etienne du Rouvray, au technopôle du Madrillet en lien avec le plateau nord de Caen, avec le campus “Intégration des systèmes embarqués”, à Cherbourg avec le CMQ de “l’industrie des énergies” ou encore à Evreux avec le CMQ “Biotechnologies et Bio-industries”… ce sont des exemples de synergies que nous voulons renforcer entre les industries, les PME, l’enseignement supérieur et la Recherche, les lycées… Il faut décloisonner ces formations et organiser une véritable continuité des parcours pour favoriser la poursuite d’études des bacheliers professionnels et technologiques dans l’enseignement supérieur. Et favoriser l’insertion professionnelle en Normandie. Dans cette même volonté de créer des synergies, nous souhaitons développer des sites universitaires selon des logiques de campus thématiques en réseau, avec les services publics, les équipements sportifs et culturels nécessaires ; et aider à la mobilité des enseignants-chercheurs et des étudiants. Nous poursuivrons nos Investissements dans les grands équipements et projets de recherche, publics et privés (GANIL, Cyceron, Archade, Madrillet, IRCOF, Medical Training Center…). Enfin, nous doubleront le nombre de contrats doctoraux financés par la Région. Notre politique volontariste pour la recherche en investissant dans les projets, la structuration des réseaux, l’accompagnement financier des doctorants… porte déjà ses fruits. Nos laboratoires, nos universités de Normandie, l’excellence de la recherche normande font régulièrement la Une. Nous entendons renforcer l’attractivité de nos campus.
Question : La COP 21 se déroule actuellement à Paris. A une époque où le développement durable est l’un des enjeux majeurs de notre société, quelle place doit prendre pour vous la Région dans ce processus ?
Réponse : La Normandie y a pris toute sa part depuis longtemps : avec trois projets de parcs éoliens en mer et un parc d’hydroliennes, nous sommes en effet la première Eco-Région de France ! La Région est exemplaire dans ce domaine et inscrit ses politiques dans une écologie positive, imbriquant étroitement l’économique, le social et l’environnemental. Elle a été à l’impulsion de la transition énergétique du tissu économique local avec la création d’une nouvelle filière industrielle – l’éolien off shore- et la coordination de tous ses acteurs : industries, PME, enseignement supérieur et recherche, formations initiales et continues… En 2011, elle a créé un appel à projets Energies pour promouvoir des procédés industriels plus propres et plus sobres en énergie, développer le recours aux énergies renouvelables et faire émerger de nouveaux segments d’activités créateurs d’emplois. A ce titre, les PME et les projets de recherches innovants sont soutenus pour leurs investissements… Concernant la réhabilitation énergétique dans le bâti, la Région a mis en place en 2011 les chèques Energies afin de permettre aux propriétaires d’améliorer le confort et la qualité de leur logement tout en réduisant leurs factures énergétiques. En tout, depuis près de six ans, 2823 chèques énergies ont été alloués pour la réalisation d’audits des logements et 1595 pour la réalisation des travaux. Le dispositif a généré plus de 25,3 millions d’euros de travaux – isolation, installation de VMC, de poêles et de chaudières à bois, de chaudières à condensation! Les chèques Energies ont également favorisé la montée en compétence des professionnels du bâtiment dans le domaine de la réhabilitation énergétique ou encore de l’éco-construction. Nous voulons aller encore plus loin et étendre ce dispositif avec la création d’une agence de Tiers financement pour le logement collectif, notamment en copropriétés, les bâtiments publics et les locaux d’activité. Nous souhaitons doubler le nombre de chèques énergies lors du prochain mandat. Le plan Eco-lycée (rénovation thermique des établissements ) s’inscrira naturellement dans cette démarche. Le Schéma Régional Climat Air Energie (SRCAE) adopté par la Région en mars 2013 a fixé un objectif de rénovation thermique de 20 000 logements par an dont 12 300 logements individuels privés et 2 600 collectifs privés et 5 100 logements sociaux. Le Plan Air Climat Energie Régional (PACER) adopté en 2014 vise en particulier la rénovation énergétique des logements sociaux et privés ainsi que la construction de logements à haute-performance énergétique. D’autre part, pour la période 2015-2020, en cohérence avec le PACER, la Région a fait de la performance énergétique des logements (sociaux et des co-propriétés privées) une des priorités du programme européen FEDER et du contrat de plan Etat-Région 2015-2020 (CPER). Une enveloppe globale de 36 millions d’euros y sera dédiée pour ces cinq prochaines années, dont 27 millions d’euros financés par la Région. Enfin, parmi les autres mesures en faveur de l’environnement que nous souhaitons mettre en place à l’échelle régionale figurent par exemple : la mise en œuvre d’un plan anti-gaspillage alimentaire dans les lycées et CFA, en favorisant les produits locaux ; la mise en place d’une offre ferroviaire incitative avec une réduction de 50% sur les transports reliant Rouen, Caen et Le Havre pour les étudiants et apprentis et un renforcement de la fréquence entre les 3 agglomérations, le soutien aux actions d’éducation à l’environnement, la création d’une agence normande de l’environnement et de la biodiversité, la préservation et la création de nouvelles réserves naturelles régionales…
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