La paperasse du premier logement : Pas de panique, on décrypte pour vous !
Maintenant que vous avez votre chez-vous, vous êtes sur un petit nuage ! C’est vrai que le plus gros est déjà fait, mais attention à ne pas négliger les quelques formalités administratives. Le but de votre dossier est de montrer que vous êtes le meilleur choix possible. Le propriétaire ne trouvera pas mieux que vous. Le loyer ? Vous le paierez en temps et en heure sans aucun souci ! Mais un dossier de logement ne se fait pas seul. Il vous faut un garant. Et si possible un bon garant, solide financièrement.
La paperasse :
Si certains propriétaires demandent des documents particuliers, un ensemble de pièces justificatives est nécessaire à votre dossier.
Pour vous :
- vos trois derniers bulletins de salaire ainsi que votre contrat de travail, si vous travaillez ;
- une photocopie de votre pièce d’identité ;
- une quittance de loyer du dernier logement occupé.
Pour votre garant :
- les trois derniers bulletins de salaire ;
- un justificatif de domicile (une quittance de loyer, une facture d’électricité…).
Le propriétaire peut également vous demander :
- un Relevé d’identité bancaire (RIB) à votre nom ;
- une photocopie de votre carte étudiante ou un certificat de scolarité ; – le dernier avis d’imposition, ou celui de votre garant ;
- une photocopie de la pièce d’identité de votre garant.
Attention, certains propriétaires n’hésitent pas à demander des pièces que vous ne devez pas fournir : photocopie de votre carte vitale, photocopie de votre relevé de compte bancaire ou postal ou bien encore chèque de réservation du logement !
L’état des lieux :
La comparaison des états des lieux entrant et sortant servira de base pour déterminer si des réparations sont à exécuter et, surtout, si celles-ci vous incombent donc soyez très vigilant dès le 1er état des lieux avant votre emménagement. La qualité de l’état des lieux est donc primordiale pour éviter tout litige.
Il est rare pour ne pas dire impossible, qu’aucune anomalie n’apparaisse lors de la remise des clefs, même pour un logement neuf.
Toute imperfection ou dégradation, même anodine, doit être mentionnée sur le document descriptif (une tache sur la moquette, une vitre fêlée, une serrure qui fonctionne mal, des joints en mauvais état, une fuite).
La Loi privilégie l’état des lieux contradictoire, entre le propriétaire (ou son mandataire) et le locataire. Exigez que ce document vous soit remis dès sa signature. A défaut, il pourra être réalisé par un huissier, et à frais partagés entre les parties. Pour les éléments de chauffage, la Loi prévoit la possibilité de compléter l’état des lieux jusqu’au premier mois de la période chauffe.
Les charges locatives:
Les charges locatives correspondent aux dépenses liées à l’entretien général de l’immeuble, aux services collectifs proposés dans celui-ci ainsi qu’à certaines taxes locatives (taxe d’enlèvement des ordures ménagères et/ou de balayage). Un appartement situé dans une résidence avec ascenseur, concierge, espaces verts, chauffage collectif… génère donc des charges élevées alors qu’un petit immeuble sans prestation particulière n’entraîne que des dépenses communes minimales, à savoir minuterie, nettoyage, eau…
Il convient de bien interroger le propriétaire du logement pour avoir le détail des charges. Il est d’usage de payer les charges d’avance sous forme d’une provision mensuelle pour charges. Cette avance devra être justifiée et faire l’objet d’une régularisation annuelle. Le montant du loyer est à considérer attentivement : charges comprises ou non ?
Attention, parfois les provisions n’incluent pas toutes les charges et vous pouvez recevoir un appel de charges en cours d’année (pour la taxe d’enlèvement des ordures ménagères par exemple).
L’assurance logement :
Si assurer son logement est une obligation absolue, le choix de votre assureur vous appartient. Les compagnies d’assurance ne manquent pas et proposent des prix qui varient beaucoup d’une compagnie à une autre. Lisez donc bien les conditions générales et particulières, qui définissent clairement les termes du contrat que vous pourriez signer. Une fois paraphé, ce contrat fait foi, y compris en cas de litige avec l’assureur. Le prix de la souscription, s’il est important, ne doit pas être le seul critère de votre choix. Certaines offres pour les étudiants ont une valeur maximale de capital mobilier garanti (4123 € pour la GMF). Si l’ensemble de vos biens vaut plus que cette somme, tout ne sera pas assuré en cas de sinistre. Autre détail d’importance, la valeur de la franchise. Il s’agit du montant que vous devrez payer de votre poche en cas de sinistre, sans être remboursé par l’assurance. Elle varie en fonction des compagnies.
- Publié dans Vie étudiante